Histoire et patrimoine
La commune de Marçais est une commune rurale située au Sud- Ouest du département du Cher. Elle se situe entre Saint- Amand Montrond et le Châtelet. La superficie communale est de 2 903 ha (soit 29.03 km²). Le territoire communal est traversé par la rivière Arnon.
Située à 12 km au Sud- Ouest de Saint- Amand Montrond (chef lieu d’arrondissement), Marçais est distante de 46 km de Bourges.
La commune compte 319 habitants en 2015.
Histoire et patrimoine architectural.
Bourg attesté en 1233. Néanmoins une enceinte protohistorique (période s’insérant entre la préhistoire et l’histoire, elle correspond à l’âge des métaux) serait recensée au lieu dit « Le Champ Clair », entre le hameau de « La Font » et des « Roches».
Six siècles plus tard, seules sept familles se partageaient la propriété du bâti. Le village ne se développa qu’entre 1861 et 1891, à cette date le village comptait 41 maisons.
L’église paroissiale Saint- Maurice, construite entre le XIIème et le XIIIème siècle, est l’élément essentiel du patrimoine historique et architectural de la commune de Marçais. L’église dénuée de transept ne comprend qu’une nef suivie d’un chœur. La nef fut construite au XIIème siècle, le chevet fut reconstruit au XIIIème siècle et la tribune fut construite en 1873.
Deux châteaux existent à Marçais. Le château de la Mothe Fleury qui fut construit au XVème siècle et le château de Cizières, érigé en 1880. Ce dernier a remplacé un château plus ancien édifié à plus de 100m à l’ouest, actuellement détruit.
La commune possède de nombreux petits hameaux datant des XVIème, XVIIème ou XVIIIème siècles : Les Barons, Les Guignards, Tartifume, La Font, Montgouverne, Moulin du Pont, Tuseau, Villeneuve, Les Ganivets, Molais, Les Rabouins, Les Riaux, Villemort.
La route du Grand Meaulnes :
Henri Alban Fournier (1886 – 1914) qui prendra en 1907 le demi- pseudonyme d’Alain-Fournier, naît le 03 octobre 1886 à La Chapelle D’Angillon, gros village à la lisière des fôrets de Sologne, au Nord du Berry. Il passa les cinq premières années de son enfance, avec ses parents, dans le village de Marçais, où son père était instituteur.
Cette « route » n’est aujourd’hui que virtuelle.
La Gare de Jacques Tati et le Chemin de fer économique
Marçais a été traversé par un réseau ferroviaire qui fonctionna pendant une cinquantaine d’année, permettant l’activité économique vers les foires et marchés à bestiaux comme les foires d’Orval. C’est à Marçais que la ligne de Saint Amand se séparait en deux voies : l’une vers Chateaumeillant, l’autre vers Lignières à la Guérite (au lieu dit les Plantes).
La Gare de Marçais apparait dans “Jour de Fête”, le célèbre film de Jacques Tati tourné à Sainte Sévère.